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La fabrication du Projet Bidons

Le projet bidons consiste en un radeau construit à base de futs de bière (flotteurs) et d'une plateforme en PVC. Robuste et léger il doit transporter 2 personnes et des données sensibles de Labomedia à Ping.

Sa fabrication méticuleuse a été réalisée en un temps record grace à nos équipes de prototypage rapide

Retrouvez les coulisses du projet sur la page wiki dédiée

Préparatifs avant départ

Notre sémillante équipe est en plein préparatifs : éléments sensibles de haute technologie, nécessaire à survie, alimentation, couchage et régulation thermique

Ne ratez pas le départ demain 15 septembre 2015 à 10h12 en bord de Loire

Un épanoui du matériel de bord

Profilé de fûts de bière étudié en soufflerie

Fabrication 3D de butée sur dame de nage MILF

Gouvernail amovible agile sans contact

Le grand départ

Dès potron minet, nos aventuriers de l'innovation sont sur le pont pour le départ, retour en images

Jour 1

Jour 1 Depart à l'heure prévue environ. Public nombreux, chaleureux, et impressionné. Mise à l'eau à l'endroit anticipé après avoir arrété des travaux, et deplacé les pompiers. Gilberto, notre invité mystère a pris le kayac, et nous avons passé le pont georges V sur nos 2 rados sans encombre et sous les acclamations de la foule. Les mariniers presents pour les fetes de Loire nous ont instantanément perçu comme leur frères, nous donnant des tricks et et des tips de Loire. Un journaliste de France 3 a tenté de voler nos âmes avec son smartphone, mais le fleuve nous a aidé à fuir. Une longue dérive, une NDE de Gilberto, puis une lutte à la rame contre les vents de face nous a mené sur une île de Loire. Nous avons planté la tente au milieu d'un massif de daturas et tenté de communiquer via TOX avec les investisseurs du projet. TOX s'est avéré plus compliqué que prévu, mais demain nous réussirons. La pluie tant redoutée pendant la traversée s'est manifestée alors que nous étions prets à la recevoir. La ville d'Orléans, n'est plus la même depuis que nous sommes partis

Jour 2

N 47.86012° E 1.76565°

Avouons le : les prévisions météorologiques ne sont pas au top. En grattant un peu, on peut cependant, trouver des points positifs : la pluie collabore à la montée des eaux du ruisseau que nous naviguons et nous pouvons nous centrer sur la question technologique/électronique/informatique qui est un des cœurs du Projet bidons. Notre campement est cosy : au sec (à 11h06), au sommet d'une dune de sable sur une île, nous dominons la Loire. Protégés du vent par des peupliers à l'ouest, détendus par les vapeurs de daturas qui verdissent notre jardin, notre vue est imprenable vers le nord et l'est. Nos voisins les cygnes émettent un bruit intéressant au décollage et à l’atterrissage, les gouttes sur la toile de tente posent la rythmique en multiollets, le tonnerre envoie de belles basses puissantes quand il faut.

Voilà le cadre idéal pour s’atteler aux questions technologiques.

12h37

Toujours sous la tente, les pâtes cuisent et la pluie fouette la toile un peu violemment… Sinon voilà notre identifiant TOX : 3BD74995558FBA2F8E297C946D7922B608DCF50C33E3C6DB1D76F39362E72701AD6DCED3E0C5

Vous pouvez laisser le votre ici

et on pourra même clavarder sur le pad !

22h39

La tente est montée entre la Loire et l'horizon d'une usine de sable desaffectée. L'invité mystère nous est revenu avec du vin chaud suite à une proposition lancée sur le clavardement : TOX quotidien de 19h12 à 19h69. Nous en avons appris plus sur le monde des chats (clavardements) sous TOX que sur l'approvisonnement en nourriture des hirondelles. Un nouveau mystère. Visuel d'abord : avec ces scteches proce55ing tellement fluides et inattendus qui se projetaient sur le ciel gris. Ontologique ensuite : Pourquoi ces oiseaux (sont-ce vraiment des hirondelles) flirtaient t'ils avec la lisière de l'eau autour de nos embarcations pendant des kilomètres (oui, nous avons parcouru DES kilomètres aujourd'hui) et non ailleurs ? Nous voyaient il comme un cadavre de baleine dérivant dans le fleuve ou des amis de passage ? On ne le saura pas.   Mais l'observation de la nature imposée par la rapidité de notre mode de transport nous pousse à constater que les oiseaux ne sont pas vraiment contrariés de la pluie alors que nous. Alors que nous, nous avons attendu que les averses s'arrètent pour preparer notre départ et avons ainsi perdu beaucoup de temps (Nous parlerons plus tard de cette notion de "temps" qui a été boulversée par l'aventure en cours). .
Une foids sur le radeau, alors que la pluie s'abattait sur nous, nous ne faisions plus qu'un avec les oiseaux et les éléments.

Tout ça jusqu'au pont de Meung où la technicité de la structure innovante de notre ingénieurie flottante a su suivre le chaos du fleuve et passer sans encombre des pièges rocailleux.

23h07

Il fait beau il fait chaud et on va pas travailler!!

23h08

Effacez cette dernière phrase : tous nos mots de passe securisés sont enfermés dedans. Peu après cet exploit technologique mélant symbiose et maitrise da la nature, nous trouvâmes le lieu de notre bivouac du soir. Une plage de sable, un petit bars de Loire tourbillonant ou tournait depuis quelques jours sans doute un cadavre gonflé de castor. Notre debarquement cassant le vortex qui l'emprisonnait, son cadavre put suivre le Stix qui lui montrait la voie. Une fois amaré, nous pûmes courrir hors du lit de la rivière et aller à la rencontre du soleil qui est apparu après s'etre fait tant désiré. L'usine de sable abandonnée, le point de depart de l'ancien pont de Meung, cette zone tarkovzkiènne devint rapidement notre champ d'etandage de vétements trempés. Rapidement nous sortîmes des bidons étanches les "devices" technologiques #frenchtech pour communiquer avec nos followers et friends.

Jour 3

Aucun villageois n'est venus nous inviter a imiter le cri du cochon hier soir. Cette plage à proximité des terrains vagues était donc un excellent choix. Nous avons pu apprécier depuis notre tente les rafales de vent d'ouest que nous n'avons pas eu à combattre en radeau. Au réveil, le rayon de soleil aurait pu aider la toile de tente à sécher avant que nous ne la pliions. Puis il a plut. Nous avons donc rangé la tente encore humide dans un sac poubelle (etanche) avant de lever le camps. Les hirondelles étaient toujours là. Toujours bloquées sur proce55ing ou Egregor Nous avons ramé sur cette nappe huile à la recherche du stream. Nous l'avons trouvé, puis perdu, puis des oiseaux noir et blancs que nous n'avions pas encore vu sont apparus, puis il a plu, puis on a entendu du reggaeton au milieu de nul part, puis il y a eu du soleil, puis on s'est apperçu que c'est la guiguette de Baule qui écoute la musique très fort, puis on a eu faim et on a chauffé une soupe aux vermicelles sur le pont, puis on a passé le pont de Beaugency, puis on a ramé, ramé, ramé. Je ne pensais pas qu'on ramerait autant.

J'avais pris plein de livre en pensant bouquiner. En fait, non. Il faut ramer.

Peut etre est a cause de notre vie d'avant que nous ramons. Peut etre qu'après quelques jours de navigation nous nous laisserons deriver hors du stream et nous laisser echouer pendant des heures, des jours sur un banc de sable. Mais pour l'instant, nous avons ramé sur ce grand étang que devient la Loire 4 kilomètres en amont de la centrale de l'electricité de France du général de Gaulle. Tout ça pour refroidir une turbine. En plus, on a du sortir de l'eau tout notre matériel pour le deplacer sur la terre ferme sur 200m. En plus, il était tellement tard, et puisqu'on ne voulait rater sous aucun pretexte notre TOX Conférence 2.O, on a du monter le camp sur place. En plus, il y a 4 lignes hautes tension à 20 mètres au dessus de notre tête. On va dormir dans un four à micronde bombardé par des morceaux d'uranium fraichement eclatés. Merci EDF. Alors qu'en plus, on vit en pleine souverainté energétique avec notre panneau solaire. C'est un comble.

Vivement demain et le retour au fleuve et aux proce55irondelles.

Jour 4

Jour 4

la guerre des bidons,

la cuisine coupe vent les voiles sous-marines

l'éolienne anémomètre les roues-bidons

Quelques inovations auxquelles vous n'aurez pas pu échapper aujourd'hui.

Nous avons vu un arcenciel Car il a beaucoup plu et qu à la fin il y a eu quelques rayons de soleil Nous avons vu un gros poisson Car nos voisins les pecheurs ont passé la nuit sur le minikayak de pecheur dans le bassin de la centrale nucléaire et que le lendemain matin nous les avons vu la berge se faire des selfy avec un thon. Sans doute une carpe mais de la taille d'un thon Nous avons vu plein d'arbres. Car nous avons du faire face à un vent d'ouest qui ralentissant notre progression nous a donner l'opportunité de bien observer l'ecosse de chaque arbre de la Centrale jusqu'à Cour-sur-Loire. Nous avons vu du beau monde. Car 3 invités mystères sont venus nous visiter ce soir avec un bon diner. Et une villageoise a permis à Chico de "rentrer chez elle".

Ce jour 4 n'a pas été du gateau, mais nous avons su l'apprécier pour ça. Dans les moments de doute sur le bienfondé de notre mission, je me rappelle des tonnes d'octets sensibles que nous transportons, et la determination revient.

Pour demain To Do List :

Jour 5

Nous nous sommes levés et vus offerts de multiples croissants par l'amystère du petit déjeuner. L'anymstère nous a laissé en plus quelques "libres Flags" pour orner notre navire. Le départ s'est éffectué dans la brume matinale de 10h30 avec l'espoir de douceurs journalières. Après trois jour de test sous mauvais augures déifiés, le vent d'est s'est arrêté. Nous avons pu progresser à vitesse de Loire (semblable à celle d'un enfant qui sais marcher.) Du froid matinal vers la douceure angevino-blésèse, notre journée de navigation s'est bien déroulée. Pour couronner ce jour sans faille (sauf le passage du troisième pont de Blois), nous avons trouvé un port d'attache suffisament sécurisé pour les datas que nous transportons. Rapidement, nous partîmes chercher du bois (instint de suivie) pour construire un feu. Nous avons pu utiliser la braise pour y lancer un petit barbecue et y griller des saucisses apportées la veille par l'invité mystère numéro trois. Notez que ces pièces de viandes sont issues du recyclage du surplus d'un bbq d'entreprise.

La lecture de voyage de Chico et la clémence du climat de notre après midi de dérive nous ont invités à vous proposer cette citation : "J'ai vraiment l'impression que, de tous les humains présents dans la nature alentour, nous sommes les deux seuls à avoir le loisir d'admirer et d'apprécier notre héritage." (p30)s dixit H.D. Thoreau Je suis simplement ce que je suis1849

Merci à la dame d'hier soir pour ses pêches de vignes que nous avons degusté ce soir, Aux invitées mystère 1 et 2 pour le diner d'hier et les restes qu'on a mangé aujourd'hui, A l'invité numero 3 pour les saucisses et les coups de mains' A l'amystère du petit dejeuner pour les viennoiseries et le soutien'

Au vent qui a pris des vacances et au soleil qui s'est remis au chaff, A la Loire qui a transporté toutes ces datas sur son dos sans rien demander en échange.

todo *vers de terre pour la pêche

Jour 6

Une certaine idée de la win

Brouillard

Nous avons cru avoir perdu. Nous avons cru qu'ils avaient réussi. Nous avons cru que les datas n'arriveraient jamais à Nantes. Ils n'avaient pas volé des datas, ils avaient envoyé le radeau et notre campement dans un monde parallèle.

Fans enlisés

Cher public, Même si nos exploits quotidiens vous rapprochent des étoiles, m'en perdez pas pour autant le sens des réalité. C'est ainsi que ce matin, au pied de chateau de le Régioncentrevaldeloire, un fan accompagné de toute sa famille s'est embourbé sur un chemin de bord de Loire en tentant de suivre en marche arrière et toutes portes ouvertes la progression de notre navire. Restez calmes, tout va bien se passer

Rapides des hautes montagnes têtes de boeufs

C'est en utilisant l'annexe du projet bidons que Roberto s'en alla saluer les foules massées en bord de Loire, laissant Chico seul sur le bateau. Malheureusement, de larges cadavres d'arbres attirèrent dans leur griffe le pauvre Chico seul sur son gros bateau. Cette histoire fini bien, mais elle aurait pu mal finir sans la bienveillance d'un monsieur à grosse moustache. Il m'à demandé si tout allais bien, je lui est dit que c'était passé et que nous alions vers Nantes. Il m'à dit que ça lui rappelais sa jeunesse.

La nostalgie du radeau hante bien des âmes, petits et grands, lunettes noires et polaire bleue. Un passage citadin pour repérer le passage du pont d'Amboise, un tour de bidon vide remplis dans un quatre étoile, quelque doses de ressage au passage des berges, des quais et des parkings.

Maintenant que ces folles aventures dépassées, place à l'inovation mobile par vent de dos. Grande invention n'égale pas toujours vision.

Vent dans le dos.

Il y a des jours comme ça, où il n'y a pas trop à se plaindre. Soleil + gros stream + vent dans le dos = grosse victoire. Ces conditions climatiques nous ont permi d'inaugurer notre voile latine. Les images parlent d'elles même.

Jour 7

brouillard

On s'était fait avoir hier, mais notre expérience et notre mémoire se sont liguées aujourd'hui et nous ont évité le badtrip. Les grands conspirateurs franc maçons ne nous avaient pas envoyés dans un univers parallèle, c'était juste le brouillard d'automne qui nous cachait l'église de Monlouis.

2promeneurs et 2chiens

Nous ont rencontré pendant que nous chargions le véhicule. Ils ont semblé seduit par le projet bidons et nous ont confirmé ce que notre guide de navigation ligérienne nous disait: "Après le pont de trains de Monlouis et le Wilson de Tours rien ne vous resistera." Nous vous ecrivons de pas loin de Langeais. On peut donc dire quà partir de maintenant "rien ne nous resistera".

réflexion sur la chasse

En voyant tous ces canards, cygnes, herons et autres cormorans; en voyant tous ces pechous sortir de l'eau des poissons ruisselants; on s'est dit (enfin moi surtout (Roberto)) qu'on étaient gonflés de manger des canellonis en boite et de ne pas avoir les couilles de tuer un animal sauvage en pleine santé.

mega chicane avec des roller's

Juste après cette reflexion profonde, un accident de la Loire nous rappela à la réalité et à notre survie perso sur ce fleuve dechainé. Quelques dizaines de mètres après le dernier pont de Montlouis, deux ilets boisés et bardés de souches, racines aiguisées aux vents surgirent face à nous. C'est avec tout le poids de notre experience de navigation de 3 jours et de notre sens de l'equipe de toujours que nos efforts harmonieusement joints purent déjouer les mauvais couts du sort. Le titre du topic vous informera sur la figure utlisée

jogger

Un jogger un peu avant Tours nous a helé/ailé en declarant : "Salut les gars, ça va ? Projet Bidons c'est au top Bon courage jusquà Nantes" Nous remercions cet admirateur et lui souhaitons une bonne fin de jogging.

dames de nage/pont

Après quelques temps de dérives et de ramages nous fîmes face à Tours sur Loire et le traversier de pierre susnommé Wilson. Nous acostâtes vaillament non loin du pont pour envisager un futur sans encombres. Le passage fût humidifiant des genous et des fesses quand soudain nez à nez avec trois pirogues d'outre temps, nous brisâmes la dame de nage babord sans écoutille et fürent accueillis par des plasanciers en toue d'aparat.

plaisanciers

Nous clavardattent afk (away from clavier) avec des plaisanciers attendant leur tour de transgrutage de chalans et autres bêtes pour se rendre à la bienheureuse ville d'Orléans festoyer de bonne augure sous des hospices chatoyant de volupté. Alors que nous alions devoir affronter la venue de l'automne...

carrefour citadisme crotte de chien

A la recherche de butagaz et de pain nous nous arrêtâmes à babilone. Un difficile retour à la civilisation, un service déscevant car pas de butagaz et une musique d'ambiance elle même peu réjouissante. De retour, une forte odeure de crotte de chiens emprunt la douce atmosphère de notre radeau dans une enigmatique attaque contre le charma virginal de notre nef. Vivement la belle journée de pluie de demain pour effacer ces outrages!

ligne droite automne

Alors que la matinée fût printannière et bucolique ce passage en cité nous fît reprendre conscience de notre humble habilité à subir vents et nuages du nord. Certes emportant avec eux une multitude de lumières changeantes, parfois venimeuses.

cordelle

Notre première, voire seconde, tentative de créneau hors radeau + munis de notre perche de bambous toujours vaillante et de cordages anti-crevaisons fût un franc succès. Dans le milieu marinier, on appelle ça " se le garer à la cordelle" Comme ça, vous aurez appris un truc ce soir!

rangement bac /feu

Nous profîtames d'un arret plus tôt qu'habituellement pour occuper nos corps à de basses tâches domestiques de l'ordre quotidien : rangement, feu, clavardage... Mise en place d'un campement "bidon" en fin de compte.

21h25 : nous n'avons plus de bière, nous n'avons bientot plus de Butagaz. Heureusement Jah provides wood to burn instead of Gaz et il nous reste les rhums.

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