Jour 11

le voyage au Lu.

Reveil paradisiaque.

L'île du Pistolet où nous avons bivouaqué s'est avérée être accueillante. Nos voisins les moutons nous ont laissé dormir. le chassou moustachou n'a pas debarqué en nous reprimandant pour le feu de camp. le soleil a seché la toile de la tente et nous a chauffé le cuir pour le dernier chargement.

Decouverte du bras

Nous avons commencé notre dernière matinée de descente en nous frayant un chemin dans une petite boire Loire, avec quelques petits slaloms de niveau 1 entre les arbres allongés dans l'eau.

Dérive vers le desamiantage

Nous avons ensuite rejoint le lit principal du fleuve et longeant la cote sud. Pas vraiment pressés d'arriver à Gennes où la séparation des modules et le demontage de la partie à exposer se déroulera sur une cale anonyme.

Les copains d'abord

Nous n'avons pas vraiment cherché la compagnie des humains sur cette descente, mais ce vendredi matin, trois copains sur un kayac sont venus nous taper la discute. Eux étaient munis d'un cubis de vin. Notre came, c'était plutot la bière. Mais, malgré ce fossé de civilisation, nous avons sympathisé.

Resto chez Jean Pierre

Arrivé à terre, nous avons comme pour l'arret precedent recherché un bar PMU pour nous fondre avec les autoctones. Nous inspirant de nos co-mariniers, nous commandâmes un pichet de blanc local (2 euros le pichet!) puis rapidement, nous engageâmes la discussion avec la taulière pour qu'elle nous indique un point d'eau où nous pourrions chasser l'antilope, ou un resto.

La description qu'elle nous fit du commerce de jean Pierre nous séduisit immédiatement : "Jean Pierre ouvre quand il a le courage. je pense qu'il doit etre ouvert aujourd'hui. On y mange bien " Elle avait dit juste.

Expo photo dans le jardin

En retournant vers la cale ou nous avions laissé la garde de nos embarcations à Pouicpouic. On sommes tombés sur une expo photo en plein air. L'idée est bonne, l'atelier du fond du jardin nous inspira et un des dyptiques mettait à l'honneur un endroit bien precis de notre cité johannique.

Embrouille de péchou

Nous n'avons pas vraiment cherché la compagnie des humains sur cette descente, mais ce vendredi matin ça se bousculait au portillon. Après la desolidaration des deux modules (et par la même le déchirement de nos coeur) nous sommes partis garer le module qu'on allait laisser à Genova. Nous n'avions pas vu (c'est vrai) les deux lignes d'un péchou sur notre chemin. Nous sommes passés à coté mais pas trop loin. Je trouve qu'il en a fait beaucoup de grognonage et de bougonnerie. Il surjouait un peu la rudesse des hommes du fleuve frustrés par quelque chose d'intérieurement profond. bâtard de barbare! Enfin, il nous a bien pourri. Il faut de tout pour faire un monde. C'est vrai. Il faut de tout pour faire un monde.

Démontage et chargement

Parfait timing pour le saut de puce. A peine nous avions fini le desossage pour transport de l'oeuvre que nous comptions présenter au festival D que le véhicule au pétrole arrivait. A partir de ce moment, on ne pouvait plus chambrer les mariniers en carton du festival de loire qui se font hélitreuiller à coup de kiloeuros et d'hectolitres de kerozène leurs embarcations traditionnelles vers les berges lissées de la ville au vieux Sergio. En mettant un fut dans le coffre du van, nous entrions dans la grande famille des "fakers"

Autouroute, Shell, bouchons, stationnement

Retour à la société des Hommes. Préchauffer les bougies, allumer le contact, passer de justesse sous la barrière anti-gitans à 2m, trouver l'autoroute, trouver du carburant, gruger le péage pour passer avec les véhicules inférieurs à 2 m de haut, attendre que les bouchons se fluidifient, les doubles rond-points nantais, le stationnement impossible pour le char d'assaut à proximité du lieu unique.

LU

Une fois le cul du camion collé à la porte de chargement de la salle d'expo, nous avons dechargé les matériels comme de vulgaires intermittents.

Ibniz

Bye bye des envolées de cygnes Hello grosse techno 8 bit saturée sur les sound systems à batteries au plomb.

La Maison du gadjo.

Quel plaisir de ne pas être obligé de se courber en deux pour entrer et sortir de maison. Quel plaisir de se laver avec de l'eau chaude. Quel plaisir de se laver les cheveux. Quel plaisir de traverser Nantes. Ou quel plaisir de se réveillé tout habillé sur un canapé.