Jour 2

N 47.86012° E 1.76565°

Avouons le : les prévisions météorologiques ne sont pas au top. En grattant un peu, on peut cependant, trouver des points positifs : la pluie collabore à la montée des eaux du ruisseau que nous naviguons et nous pouvons nous centrer sur la question technologique/électronique/informatique qui est un des cœurs du Projet bidons. Notre campement est cosy : au sec (à 11h06), au sommet d'une dune de sable sur une île, nous dominons la Loire. Protégés du vent par des peupliers à l'ouest, détendus par les vapeurs de daturas qui verdissent notre jardin, notre vue est imprenable vers le nord et l'est. Nos voisins les cygnes émettent un bruit intéressant au décollage et à l’atterrissage, les gouttes sur la toile de tente posent la rythmique en multiollets, le tonnerre envoie de belles basses puissantes quand il faut.

Voilà le cadre idéal pour s’atteler aux questions technologiques.

12h37

Toujours sous la tente, les pâtes cuisent et la pluie fouette la toile un peu violemment… Sinon voilà notre identifiant TOX : 3BD74995558FBA2F8E297C946D7922B608DCF50C33E3C6DB1D76F39362E72701AD6DCED3E0C5

Vous pouvez laisser le votre ici

et on pourra même clavarder sur le pad !

22h39

La tente est montée entre la Loire et l'horizon d'une usine de sable desaffectée. L'invité mystère nous est revenu avec du vin chaud suite à une proposition lancée sur le clavardement : TOX quotidien de 19h12 à 19h69. Nous en avons appris plus sur le monde des chats (clavardements) sous TOX que sur l'approvisonnement en nourriture des hirondelles. Un nouveau mystère. Visuel d'abord : avec ces scteches proce55ing tellement fluides et inattendus qui se projetaient sur le ciel gris. Ontologique ensuite : Pourquoi ces oiseaux (sont-ce vraiment des hirondelles) flirtaient t'ils avec la lisière de l'eau autour de nos embarcations pendant des kilomètres (oui, nous avons parcouru DES kilomètres aujourd'hui) et non ailleurs ? Nous voyaient il comme un cadavre de baleine dérivant dans le fleuve ou des amis de passage ? On ne le saura pas.   Mais l'observation de la nature imposée par la rapidité de notre mode de transport nous pousse à constater que les oiseaux ne sont pas vraiment contrariés de la pluie alors que nous. Alors que nous, nous avons attendu que les averses s'arrètent pour preparer notre départ et avons ainsi perdu beaucoup de temps (Nous parlerons plus tard de cette notion de "temps" qui a été boulversée par l'aventure en cours). .
Une foids sur le radeau, alors que la pluie s'abattait sur nous, nous ne faisions plus qu'un avec les oiseaux et les éléments.

Tout ça jusqu'au pont de Meung où la technicité de la structure innovante de notre ingénieurie flottante a su suivre le chaos du fleuve et passer sans encombre des pièges rocailleux.

23h07

Il fait beau il fait chaud et on va pas travailler!!

23h08

Effacez cette dernière phrase : tous nos mots de passe securisés sont enfermés dedans. Peu après cet exploit technologique mélant symbiose et maitrise da la nature, nous trouvâmes le lieu de notre bivouac du soir. Une plage de sable, un petit bars de Loire tourbillonant ou tournait depuis quelques jours sans doute un cadavre gonflé de castor. Notre debarquement cassant le vortex qui l'emprisonnait, son cadavre put suivre le Stix qui lui montrait la voie. Une fois amaré, nous pûmes courrir hors du lit de la rivière et aller à la rencontre du soleil qui est apparu après s'etre fait tant désiré. L'usine de sable abandonnée, le point de depart de l'ancien pont de Meung, cette zone tarkovzkiènne devint rapidement notre champ d'etandage de vétements trempés. Rapidement nous sortîmes des bidons étanches les "devices" technologiques #frenchtech pour communiquer avec nos followers et friends.