Cross Rafting

Ce festival en carton n'aura pas été vain. En plus de la notoriété que nous avons acquise en Pays de la loire. Du haut de la première marche du podium où nous a propulsé le jury de la digitale week [TM] et les organisateurs de la NanteizMakerfair [R], nous avons pu apprécier le panorama de la création contemporaine comme offerte à nos pieds. Mais nous n'avons pas oublié d'où nous venions et toujours nous avions une oreille bienveillante qui écoutait ce que nous criaient les petits . C'est ainsi qu'un jeune ouvrier en blouse bleue qui presentait une sympathique machine à cocktail (beaucoup plus encombrant qu'un shaker) nous lança l'idée de créer le cross rafting [CC]. A l'image des échanges de livres dans les rues des villes ou les lieux associatifs des campagnes, nous pourrions laisser des radeaux dans les voies fluviales. C'est ce que nous allons faire avec le module 2 que nous avons laissé à Gennes. Guillermo de Nantes est sur les rangs. Voici le point GPS du lieu exact du stationnement.

Maudits des dieux

Nous quittames Saint Herblain à l'aube et nous lançames sur les autoroutes gratuites de Bretagne. La route du retour était truffée de RG en civiles qui se cachaient très mal. Nous les avons tous tricar. Meme ceux qui s'étaient deguisés en adolescents se galochant appuyés sur une une 306 Nous nous gossames fortement d'autant plus que nous avions accompli notre mission de livraison securisée de datas sensibles. Chico et Benito à la place des morts, Roberto, au volant et derrière eux, le module 1 en version epanouie nos bacs à ravitaillement, nos bidons étanches , le Velogliph et le Wikikipiano. A Gennes, nous retrouvions avec soulagement le module2 et la kayac de Dom que nous avions abandonnés.

Un rapide repas chez Jean Pierre nous rempli la panse. Nous vous conseillons plutôt la morue que le poulet. Nous restions du coté gitan de la barrière et fixions le kayac à la sangle à même le toit du cametard. Un choix, pas forcément judicieux, nous fit prendre la route sud du bord de Loire. Et là, sans doute pour tester notre foie, ou notre foix, les dieux firent soufler un gros vent de face sur le camion remontant le courant. C'est le fameux vent d'est que nous avons prié des jours durant. Celui qui aurait poussé le radeau. celui qui aurait amené du soleil et du temps sec. Mais là, c'est celui qui faisait vibrer les sangles qui resonnaient dans la coque du kayac, qui resonnait à son tour sur le toit en tôle certifié Citroen 1989.

Slow moving

Aujourd'hui, nous avons enfin vidé le camion. Wikiki et le veloglif sont au credo, le radeau est dans le jardin de roberto et nous avons enfin eu acces à nos fringues pour les laver. Déjà une version 2 est en route. Déjà des invitations dans les festivals d'art contemporains internationnaux fusent. Par où passer pour aller en radeau jusqu'à Maribor ? Ce matin, à la radio, Ségolène annonçait un remboursement kilomètrique de 25 centimes du kilomètres pour les vélos et 1 euro par kilomètres pour les déplacements en radeau vers son lieux de travail. Plus besoin de kickstarter [TM], nous avons trouvé notre mode de financement.

Remerciements:

La brasserie Octopus pour nous avoir fourni des flotteurs indestructibles, et nous avoir abreuvé de bonne bière pression. Le CKCO pour les bidons étanches et les gillets de laine, La ressource AAA pour le pret du ciré Guy Cotten qui a sauvé la vie de Roberto, Benito pour ses bottes qui ont sauvé la vie des pieds de Roberto et le saut de puce final, L'amystère du petit dejeuner pour les croissants et la vidéo au 500000 vues, Carlotta, Geremio et Segalana pour les support psychologique et les rillettes, Dom pour le kayac, Geremio pour partager son bob avec nous, Jose pour ses créations numériques qui nous ont permis de mettre en ligne notre blog et nos photos. A tox qui nous a fourni une excellent mode de tchat Tous nos followerz et toxeurs,